
Comme c’est le cas pour un grand nombre d’estampes réalisées par Delacroix à son retour du Maroc en juillet 1832, la version originale de cette œuvre est une aquarelle aujourd’hui conservée au musée de Laon. L’artiste a effectué quelques modifications entre les deux versions, en supprimant un personnage au premier plan de la composition et en déplaçant la scène en intérieur.
S’inspirant à la fois des croquis et des notes pris dans ses carnets pendant son voyage et des souvenirs mêlant rêve et réalité, le peintre met ici l’accent sur les costumes et objets marocains qui l’ont tant fasciné et qu’il a rapportés, pour certains, au retour de son voyage.