Dans le cadre du Printemps des poètes et du Festival Vision d’Exil, le musée Delacroix vous convie à une rencontre musicale avec les musiciens de L’atelier des artistes en exil.

Les célèbres poèmes de Lord Byron Oraison vénitienne, Le Giaour, et Mazeppa sont l’occasion d’une rencontre inédite entre le multiinstrumentaliste kurde Rusan Filiztek et le slameur/rappeur congolais Cheriff Bakala, afin de ne pas oublier à quel point il est difficile à des peuples habitués à l’esclavage d’envisager une liberté tant désirée.


Les artistes :

Chériff Bakala
Né en 1985 à Kingoue au Congo Brazzaville, Chériff Bakala, de son vrai nom Martin Net Bakala, est auteur, slameur, acteur et chanteur. Il se lance dans la musique, prend goût au théâtre et s’intéresse à la danse. Il crée des spectacles musicaux « documentaires » : Martin Luther King, apôtre de la non-violence (2012), Sony la bombe à hydrogène d’après les textes de Sony Labou Tansi (2015) et Viva Mandela sur le combat de Nelson Mandela (2017). Il a fait partie des groupes de musique Légitime brigade (hip-hop) et FB Stars (folksong). Contraint de fuir son pays, il réside en France depuis 2019 et devient membre de l’atelier des artistes en exil. Il anime des ateliers de slam et crée en 2021 avec Rusan Filiztek une version musicale du Giaour de Lord Byron pour le musée national Eugène-Delacroix.

Rusan Filiztek
Né à Diyarbekir au Kurdistan turc, Rusan Filiztek apprend à jouer du saz dès son plus jeune âge et intègre des écoles de musique réputées telles que celle de Sakarya, et l’Université de Marmara en Turquie. Il voyage au Moyen-Orient afin d’approfondir ses connaissances de la musique et du chant kurde, turc, grec & arménien/araméen. Depuis 2015, il est installé à Paris et étudie la musicologie à la Sorbonne (Paris IV). En parallèle, il poursuit sa carrière de musicien, se produit dans de nombreux festivals. Depuis 2016, il participe au projet européen de Jordi Savail, ORPHEUS XXI. Il a aussi joué dans un film de Tony Gatlif, et compose/interprète ses premières oeuvres pour le spectacle Voyage à travers l’autre avec la danseuse contemporaine Rébecca Macchia.

L’atelier des artistes en exil :

L’atelier des artistes en exil (aa-e) se donne pour mission d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec les réseaux professionnels (français et européen), afin de leur procurer les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer. L’atelier des artistes en exil répond à des demandes de programmation et développe ses propres événements, dont les « Party en exil » et le festival pluridisciplinaire, Visions d’exil, en co-construction avec des lieux partenaires.

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